EC - Courtoisie Éhpad La Rosée Nice

THÉÂTRE, DESSINS ET VOIX
FONT LE MUR
Petit Théâtre Mural de l'éhpad La Rosée, Nice
EC, 2016

Un mémorial peut revêtir bien des apparences. Dans une version en relation avec les questions de reflets des vitalités, présentes et passées, au sein de l'éhpad La Rosée à Nice, cette proposition s'inscrit comme un point de convergence. Un Petit Théâtre Mural habillé de rideaux rouges et de passementeries confère à un dispositif audiovisuel un support d'accessibilité entre une salle de kinésithérapie et un lieu de culte. Objet annexe et décors pour le moins inattendu, c'est au détours d'un couloir, profitant d'une position retirée dans l'établissement et de sa pénombre, qu'il délivre à qui actionne son interrupteur des documents toujours vivants. Un appel, avec son gyrophare, ses casques audio et ses écrans sonorisés, à redécouvrir les traits hauts en couleurs de quelques unes -et pas des moindres- des personnalités qui font et ont fait l'histoire de l'établissement.

Autour des 49 plages de Voix partantes, œuvre audio réalisée dans les murs en 2013 avec le poète Pierre Le Pillouër, les membres du personnel et les résidents ; une archive photographique de Je dessine encore, je peins toujours recensait en 2016 plus de cent cinquante réalisations graphiques des résidents ; une vidéo de la performance de Mme Reche dans l'escalier de l'établissement attestait d'une audition publique unique d'Exos I d'Eric Caligaris ; une écoute au casque de Comme une radio : 12 temps consacrés au programme de rencontres autour de la parole dans l'éhpad en 2014.

THEATER, DRAWINGS AND VOICES ARE DISPLAYED
Small Wall Theater of elders nursing home La Rosée, Nice
EC, 2016

A memorial can take on many appearances. In a version related to the questions of reflections of vitalities, present and past, within the nursing home dew in Nice, this proposal is a point of convergence. A Small Wall Theater dressed in red curtains and trimmings gives an audiovisual device an accessibility support between a physiotherapy room and a place of worship. Additional object and decorations to say the least unexpected, it is at the bend of a corridor, taking advantage of a withdrawn position and its half-light in the establishment, that it delivers to whoever activates his switch documents which are still alive. A call, with its flashing light, headphones and sound screens to rediscover the colorful features of some - and not least - of the personalities who make and have made the history of the establishment.

Around the 49 tracks of Voix partantes, audio work produced in the walls in 2013 with the poet Pierre Le Pillouër, members of staff and residents; a photographic archive of I still draw, I always paint in 2016 listed more than one hundred and fifty graphic creations by residents; a video of Mme Reche's performance on the stairs of the establishment attested to a single public hearing of Exos I by Eric Caligaris; listening to Comme une radio on headphones: 12 times devoted to the 2014 program of meetings around speech.