« La diversité, certes, mais toutes ces bribes ont en commun une dimension informelle, ou peu formulée ou formatée, limite, ou au-delà, de la figuration... (On sent depuis longtemps une volonté de brouiller, de griffonner, de dissoudre, des formes et des visages humains à l'origine trop définis, comme des carrosseries (futurisme ?)...
Cette volonté prend le contre-pied d'une figuration trop illustrative (“qui trop embrasse mal étreint”), tourne autour, car le chemin le plus court n'est pas forcément la ligne droite... Des restes d'humanité, donc, -des éclairs de- des illusions ? des fragments et des bribes. Et cela par tous les côtés, par le multimédia en cherchant à cerner par des témoins sans prétentions plutôt que par des monuments érigés pour l'éternité (sic).
Donc, une sorte de courant ironique qui parcourt ces travaux, voulu ou pas, c'est comme ça. Et puis, aussi, un jeu avec la technologie, comme des facettes et des lumières dans le noir.
Peu explicite au premier abord (on ne fait pas de littérature-mort aux mots !). Il faut sauter dedans à pieds joints et nager dedans dans tous les sens, car il n'y a pas de fléchage. Comme dirait Hermès : "peu importe le but, seul compte le voyage. »