Le voyageur urbain ou le capteur énigmatique
«Là où il pose son regard et porte de l’intérêt aux choses dépourvues justement, à mon sens, d’intérêt, je découvre sous la lumière ou dans le flou, sous les traits agités, et dans les interstices de la vie quotidienne, une multitude de “choses” qui prennent une dimension artistique.
Comment le périssable et l’impérissable, les scories et autres résidus, l’éphémère et l’attachement peuvent-ils, à ce point, attirer le regard, susciter le goût et le dégoût, puis finalement prendre une dimension esthétique qui ne renonce pas à sa forme pathétique ?
C’est finalement, à travers l’homme, que je nomme Eric Caligaris, à travers son travail et ses productions, que j’apprécie ce qui me fait parfois horreur !
Je l'estime d’autant plus que nous ne pouvons nous départir de ce que nous produisons tout au long de notre vie. »